LA MÉTHODE DE FORMATION PAR LE JEU YAPLAY
Apprendre en s’amusant
Parce que les formations à la gestion de projet se résument trop souvent à un enchaînement de slides, qui présentent des modèles théoriques éloignés de la réalité du terrain et qui replongent les stagiaires dans l’ennui scolaire des cours magistraux, YAPLAY propose une méthode originale de formation par le jeu.
La spécificité des formations proposées est l’intégration du jeu au cœur de processus pédagogiques entièrement conçus en interne. Ces jeux formatifs sont exploités au cours d’ateliers ludiques positionnant les stagiaires acteurs autour d’une table pour jouer. Dans cette optique, YAPLAY développe des jeux formatifs sur mesure en créant des designs, des règles et des conditions de victoires en rapport avec les thèmes traités et les objectifs d’apprentissage à atteindre.
Une attention particulière est portée à la cohérence du parcours pédagogique mis en œuvre pour restituer un contenu pragmatique et complet sous la forme de savoir-être et de savoir-faire exploitables par les stagiaires et répondant aux objectifs stratégiques fixés. L’objectif de la méthode de formation par le jeu YAPLAY est simple : apprendre en s’amusant.
Un atelier ludique, qu’est-ce que c’est ?
L’atelier ludique est une phase de travail collective au cours de laquelle les stagiaires sont réunis autour d’une table et jouent à un jeu formatif, qui peut être défini comme un jeu de plateau pour adulte conçu spécifiquement pour le module de formation dans lequel il s’intègre.
Le formateur YAPLAY crée un cadre régulé et sécurisant. Pour cela, il présente les objectifs visés et les compétences travaillées, rappelle les règles comportementales de bienséance et fournit des supports pour donner aux stagiaires un niveau de maîtrise suffisant pour profiter du cadre ludique instauré.
Pendant le déroulement de la partie, le formateur YAPLAY est présent et se met au service de l’outil pédagogique jeu en gérant le timing et l’espace.
A la suite du jeu, la phase d’identification collective des règles gagnantes formalise le ressenti des joueurs stagiaires. Ces règles gagnantes, convertibles en bonnes pratiques, constituent les points d’ancrage à partir desquelles le formateur YAPLAY peut tisser du sens et rattacher les stagiaires à des situations concrètes.
- Un peu de pédagogie
Les jeux de sociétés au service du formateur
Dans les mentalités, le terme de jeu de société fait référence à des grands classiques du genre, comme le Monopoly (1935), le Scrabble(1938) ou Risk (1957). Depuis une quinzaine d’années cependant, de nombreux jeux ont fait leur apparition et le secteur d’activité est en ébullition. Structurés autour de mécanismes travaillés et variés, ces nouveaux jeux, que l’on peut qualifier de jeux pour adultes, offrent des perspectives intéressantes pouvant s’intégrer à la palette du formateur.
Le formateur peut piocher dans une gamme de produits importante dont les éléments constitutifs, la jouabilité et les thèmes fluctuent. Qu’ils soient collaboratifs, d’ambiance, de réflexion, de gestion ou de conquête, ils mettent en œuvre des compétences, des méthodologies et des raisonnements utilisés dans le monde professionnel et dans la vie de tous les jours. Ils permettent de balayer de nombreuses thématiques comme le management de projet, le travail d’équipe, le développement du réseau, l’analyse comportementale et bien d’autres encore.
Du jeu de société à l’outil pédagogique
Le choix du jeu utilisé est primordial. Les mécanismes et les actions de jeu doivent servir les objectifs pédagogiques intermédiaires du module dans lequel l’atelier ludique est inclus et rassurer le groupe d’apprenants sur l’efficacité de la démarche. Le nombre de stagiaires, le type de public, le temps et l’espace disponibles sont autant de critères à prendre en compte pour sélectionner un jeu de société. C’est à cette étape que l’appui d’un créateur de jeux formatifs permet d’intégrer toutes les contraintes et de limiter les risques de dérive.
Une bonne connaissance des jeux existants donne de la souplesse pour adapter les supports au contexte de la formation. En fonction des contraintes, du public et des objectifs stratégiques, le formateur peut modifier les règles pour influencer le déroulement du jeu, les interactions entre les stagiaires, les conditions de victoire ou le timing par exemple, transformant à travers des ajustements mineurs ou plus lourds un jeu du commerce en outil pédagogique modulable. La large gamme de jeux de sociétés à disposition, couplée à des possibilités d’adaptations illimitées autorisent une utilisation dans des sessions classiques comme sur des formations sur mesure.
Intégrer le jeu dans un processus pédagogique
Pour construire son programme, le formateur élabore sa stratégie de transmission en déclinant les enjeux de la formation en résultats concrets attendus, puis en objectifs pédagogiques correspondant aux connaissances, compétences ou méthodologie que les stagiaires doivent acquérir. L’intégration d’un atelier ludique dans l’escalier pédagogique à gravir constitue un levier simple pour rompre la routine et déplacer les stagiaires en leur proposant de nouvelles formes d’expérimentation et de nouveaux modes de pensée. Les réflexions issues de ces situations nouvelles permettent de tisser du sens, de mémoriser et comprendre des concepts et des messages difficiles à aborder en laissant les apprenants en situation routinière.
L’atelier ludique constitue un bon outil pour créer la cohésion du groupe et le mener à maturation. Il permet de créer un vécu commun rapidement. La situation dans laquelle se trouve positionnée les stagiaires les sort le temps de la partie du cadre professionnel sérieux habituel et induit des relations de complicité entre les joueurs. Les règles de bienséance acceptées par tous et la présence du formateur modèrent les excès et participe à créer des conditions de travail productives. Les phases de partage des expériences et de production collectives ultérieures sont facilitées par la relation créée par la participation commune au jeu.
Préparer, animer et valoriser un atelier ludique
Une fois le dispositif pédagogique déterminé et le jeu choisi, le formateur doit créer un cadre régulé et sécurisant ne permettant pas au stagiaire de sortir de l’itinéraire programmé. L’établissement de règles comportementales de bienséance, une présentation des objectifs opérationnels visés et de la méthode utilisée, la rédaction de diaporamas clairs de présentations des règles du jeu et d’aides de jeu individuelles composent les éléments minimaux à fournir. Leur but est de maintenir les stagiaires dans le processus pédagogique en leur donnant un niveau de maîtrise suffisant pour profiter du cadre ludique créé par le jeu. Bref, leur permettre d’apprendre en s’amusant.
Dans une situation de formation synchrone présentielle, l’introduction de jeux formatifs positionne naturellement la relation apprenant/formateur. Le stagiaire, placé dans une attitude active, s’appuie sur un formateur ressource et maître du jeu pour appliquer une stratégie. Les règles de vie du groupe sont définies et le cadre pensé pour faciliter l’entrée dans la partie, éviter les situations d’incertitudes et offrir visibilité et lisibilité sur l’intérêt de l’atelier. L’animateur doit maîtriser le timing et l’espace, en anticipant les éventuels changements de configuration des tables et se mettre le temps de la partie au service de l’outil pédagogique jeu.
A la fin de la partie, la phase de débriefing doit permettre d’identifier les règles gagnantes. Cette réflexion doit rester dans la mesure du possible collective et s’affranchir du résultat du jeu. L’important n’est pas de savoir qui a gagné la partie mais de lister les stratégies et attitudes ayant les meilleurs résultats. Les méthodes pédagogiques permettant de valoriser ces règles gagnantes en points clés et en axes de travail sont nombreuses. Elles doivent cependant formaliser le ressenti des joueurs, les rattacher à des situations concrètes et servir l’atteinte des objectifs pédagogiques. Par exemple, si à la fin de la partie les situations rencontrées dans le jeu conduisent à un échange spontané d’expériences professionnelles, il est probable que les stagiaires soient en condition optimale pour assimiler les points clés relatifs au thème, traités par la suite.
Sociologie des organisations : conduite du changement
Les hommes sont intelligents et opportunistes (dans le bon sens du terme) :
- Ils développent des stratégies et recherche des alliés pour résoudre leurs problèmes.
- Ils évitent les situations d’incertitude en refusant de coopérer en situation défavorable.
- Ils règlent leurs actions en fonction des expertises qu’ils maîtrisent, dans une logique de protection et de pouvoir.
Les hommes sont capables de changer en découvrant par eux-mêmes que d’autres schémas intellectuels et relationnels sont possibles, pour convertir des situations de menace en opportunités. Ce décentrement est un processus d’apprentissage à la fois individuel et collectif.
Les hommes ont besoin pour cela :
- De reconnaissance : identité
- D’engagement et de participation : activité
- De vision cohérente de leur avenir : visibilité
- D’intelligibilité des changements qu’on leur propose : lisibilité